Or donc, l'état, fondement de la raison politique à travers les âges, base solide sur laquelle les turpitudes de l'humanité trouvent à se développer. Les racines du mal, pourrait-on dire, cache l'arbre qui cache la forêt.
Ce que j'imagine...
L'état, variété vivace ou à fruits
Les états, c'est un peu comme les légumes. Il y a les républiques-carottes, les royaumes-patates, les dictatures-orties, ivraie-théocratiques, etc. On a même quelques démocraties directes qui me semblent apparentées aux haricots, voire aux petits pois. Ou aux choux de Bruxelles.Ce qui me fascine, c'est la diversité, la variété, et en même temps à quel point il est facile d'identifier simplement les boutures de chaque types d'états.
Une plantation d'état, pour les mauvais jours, c'est un peu une garantie contre la famine de démocratie ou aussi contre la pénurie de république. Bien entendu, quelques politiques parasites profitent du terreau dans lequel nos plants d'état verdoyant se développent, et nécessitent un travail attentif de sarclage et entretien du territoire.
Un état ça s’entretient oui. Ça se nourrit. Ça demande un terreau favorable, riche, de façon à obtenir de belles démocraties vivaces, aux floraisons chatoyantes.
Il y a aussi la question du bouturage. Enfin, disons, ce que j'en sais, le bouturage, ça demande d'avoir les mains vertes. La politique, c'est comme le jardinage, bien faite les plantations prospèrent.
On devrait d'ailleurs imposer le port de la binette, en bandoulière, aux politiciens. Voilà un fier symbole que la caste dirigeante devrait adopter en remplacement de ces cravates misérables et grises dont ils s'affublent de nos jours.