Wednesday, October 15, 2014

Un brasier imaginaire

ce soir, pas de texte à chapeau...



C'est une ville isolée,
Quelque part, dans une nuit profonde,
A gauche, à droite, de tous les cotés
Les ténèbres s'étendent,
L'image d'une cité isolée
Quelque part dans les mémoires.
Une vision idéale d'une ville où tout serait meilleur,
Dans ce soir, les feux orangés illuminent les toits
Rome brûle


Une ville abandonnée,
Vidée de ses habitants,
Où sont ils passés ?
Où sont passés les barbares ?
Laissant derrière eux, papiers gras et détritus,
Carcasses de camions et ruines
Ecrasée par le smog et la chaleur Babylone devrait s'embraser
Rome brûle

Ici c'est un char, laissé sans équipage
Ici c'est la lance d'un légionnaire,
La hampe noircie par le feu
Nulle main ne reste pour brandir le fer
On se bat pour des idées,
Ici on ne se bat plus,
C'est Atlantis qui devrait s'embraser,
Rome brûle

Vision allégorique de quartiers
Que deviennent les villes quant elles nous ont déçu ?
Que deviennent les idéaux quand ils ne servent plus ?
Que deviennent ceux qui nous ont déçu quand on leur tourne le dos ?


Rome brûle